Sortez d'elle, mon peuple ! Par Randy Steete, évangéliste auprès des Campus, Conférence du Michigan

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Les yeux grands ouverts
« Sortez d’elle, mon peuple !»
Par Randy Steete, évangéliste auprès des Campus, Conférence du Michigan

Traduit d’Adventists Affirm

 

 

 

 

Introduction
Le révérant Fréderik Ike Eikerenttkoetter était peut-être le prédicateur le plus brillant des USA dans les
années 1970. il était très connu parce qu’il prêchait la prospérité, via un changement d’attitude. L’une des
citations fameuses qui lui sont attribuées est celle-ci : « La meilleure chose que vous pouvez faire pour les
pauvres c’est de ne pas être pauvre comme eux ». Cette affirmation est profondément biblique et soutient
l’appel de Dieu à Abram qui lui demanda « Va-t-en de ton pays, de ta patrie et de la maison de ton père, dans
la pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai, je rendrai ton nom grand, et tu
seras une source de bénédiction » (Ge 12 : 1 à 3, nous soulignons). Afin d’être une source de bénédictions
pour le monde, Abram devait quitter le monde.

Cette exigence à se séparer du monde afin de sauver concerne aussi ses descendants spirituels que nous
sommes, nous l’Eglise adventiste du 7ème jour. Pour que les jeunes adventistes et les adultes soient une
bénédiction pour le monde, il faut qu’ils soient aussi différents du monde que la lumière l’est des ténèbres.
L’objectif de ce court article est d’adresser cet appel à « se séparer du monde pour sauver le plus grand
nombre » parce que la meilleures chose que d’authentiques jeunes adventistes peuvent faire pour le monde,
c’est de ne pas « être du monde ».

 

 

Les principes de l’expression divine
La plupart des pères fondateurs des Etats-Unis d’Amérique croyaient au déisme. Parmi eux se trouvaient
Thomas Jefferson, Benjamin Franklin, John Adams, James Madison, Thomas Plaine et Georges Washington.
Avant sa conversion, William Miller, un « père fondateur » de l’Eglise adventiste, était un déiste. L’essence
du déisme est la croyance en un Dieu qui créa l’univers et ensuite le laissa seul, sans s’en occuper. Il se
sépara de sa création. La vision bibliques est tout à fait différente. La Bible présente Dieu comme étant un
Etre mystérieux que l’on peut suffisamment connaître pour être sauvé (Jn 17 : 3). Pour cela, il s’est fait luimême
très prévisible. Cette prévisibilité, tandis qu’elle n’est pas absolue, est la base essentielle de la foi en
lui et est enchâssée dans « les principes d’expression divine ». En d’autres mots, on peut s’attendre à ce que
Dieu se conduise ou réagisse de certaines façons avec ses créatures. Ces attitudes sont des principes sur
lesquels ont peut pleinement compter. L’un de ces principes est : Dieu prend soin de ce qu’il fait. Celui qui
créa est celui qui soutient (Héb 1 : 2, 3). Colossiens 1 : 16, 17 l’exprime précisément. Dans la même veine,
bien qu’ayant en vision le jugement, Pierre écrit : « …que les cieux existèrent par la parole de Dieu ainsi
qu’une terre tirée de l’eau…mais par la même parole, les cieux et la terre d’à présent sont gardés et réservés
pour le feu…(2 Pi 3 : 5 à 7). Dans le sermon sur la montagne Jésus disait en parlant des oiseaux : «Votre Père
céleste les nourrit » (Mat 6 : 26). (2).

Un autre principe : Dieu nous enseigne des leçons spirituelles par le physique. « Car comme la terre fait
éclore son germe, et comme un jardin fait pousser ses semences, ainsi le Seigneur, l’Eternel, fera germer le
salut et la louange en présence de toutes les nations » (Es 61 : 11). De ce texte Mme White écrit : « Comme
dans la nature, ainsi dans la semence spirituelle…la seule puissance qui peut donner la vie vient de Dieu ».
(3). Jacques a écrit « Car comme le corps sans l’esprit est mort, ainsi la foi sans les oeuvres est morte (Ja 2 :
26). Ce symbole physique vient directement de Ge 2 : 7.

Proverbes 6 : 5 : « Va vers la fourmi, paresseux (physique), considère ses voies (mental) et deviens sage
(spirituel) ». La sagesse qui vient de l’observation de la nature peut être du même genre que celle qui vient
d’en haut (Ja 3 : 17). Le verset qui, peut-être, établit le plus certainement ce principe du physique expliquant
le spirituel est celui de Rom 1 : 20 : « Les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité
se voient comme à l’oeil nu quand on les considère dans ses ouvrages ». Mme White écrit : « Il en est dans le
monde spirituel comme dans la nature » (4). L’emploi par Christ de paraboles est basé sur ce principe.

 

 

Au Commencement
Ce principe voulant que le monde physique contienne des leçons spirituelles remonte au premier jour de la
création. Ge 1 : 3, 4 : « Dieu dit que la lumière soit, et la lumière fut. Et Dieu vit la lumière et c’était bon. Et
Dieu sépara la lumière des ténèbres ». L’oreille d’un lecteur imaginatif pourrait entendre Dieu disant : « Qu’y
a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? » (2 Co 6 : 14). Le premier jour de la création physique
enseigne une leçon spirituelle selon laquelle la lumière et les ténèbres ne peuvent demeurer ensemble. Entre
eux il ne peut y avoir aucune cohabitation.

 

 

Application spirituelle de ce principe
Il n’y a aucun autre passage dans la Bible qui exprime avec autant de force cette attitude discriminatoire de
Dieu que celui que nous trouvons dans 2 Corinthiens 6 : 14 à 17.
A chacune des questions rhétoriques des verset 14 à 16 la réponse qui résonne est NON. Dieu demande une
séparation entre son peuple et le monde parce que la co-existence entre la lumière et les ténèbres est
impossible. Pourquoi cette séparation est-elle si vitale ?

 

 

Deux principaux objectifs
Que tous les jeunes adventistes étudient les raisons pour lesquelles Dieu appela Abram à sortir d’Ur en
Chaldée et les Israélites hors d’Egypte (là où Christ a été crucifié, Ap 11 : 8). Dieu désirait faire d’Abraham
et de ses descendants, son peuple personnel qu’il destinait à être la lumière du monde. Il devait être séparé
d’Egypte (le monde) aussi certainement que la lumière est séparée des ténèbres, et ceci afin que la lumière
accomplisse parfaitement son oeuvre : Le préparer à être ce que Dieu voulait qu’il soit (le peuple de son
alliance) et à faire ce que Dieu voulait qu’il fasse (briller comme une lumière parmi les gentils). Il fallait
pour cela qu’il sorte des ténèbres de l’Egypte. Dieu aime les Egyptiens et toutes les autres nations païennes et
c’est pour cela qu’il désirait que son peuple porte la lumière à ces peuples, accomplissant ainsi un ministère
particulier, celui du « peuple d’Israël», séparé des autres. « Ces choses ont été écrites pour notre instruction »
1 Co 10 : 11).

Les jeunes adventistes devraient être informés de l’acte criminel qu’ils font en empêchant, par leur
attachement au monde, que l’oeuvre de Dieu en faveur des gens du monde puisse se faire ; en vivant comme
les gens du monde, ils empêchent les « sans Christ » de trouver leur Sauveur. Ils les condamnent et se
condamnent aussi à une ruine éternelle.

 

 

La séparation du monde est exigée dans la préparation du peuple de Dieu mais elle est aussi exigée pour
avoir le droit d’être appelé « enfant de Dieu ». Parlant à Moïse sur le Mont Sinaï, Dieu dit : « Vous avez vu
ce que j’ai fait aux Egyptiens, et comment je vous ai portés sur des ailes d’aigle et amenés vers moi »(Ex 19 :
4) ; Lév 20 : 26 dit : « Vous serez saints pour moi car je suis Saint, moi, l’Eternel ». Le mot hébreu pour
« séparé » veut dire « faire une différence », « distinguer ». Personne, parmi le peuple, ne pouvait vouloir ne
pas être séparé du monde ; l’appel adressé aux Israélites n’était pas seulement pratique, il était hautement
personnel et intime.

 


La « semence » d’Abraham au 21ème siècle.
Comme Abraham, leur père spirituel, les jeunes adventistes doivent sortir du monde et dans leur coeur et dans
leur corps. Ce n’est pas suffisant de dire « Je suis un jeune adventiste ». Il faut assumer une telle affirmation
qui vient du coeur. Elle doit se traduire par un style de vie différent et actif. Vivre comme ceux du monde,
c’est mettre en danger votre croissance spirituelle et en péril votre statut d’enfant de Dieu.
Quelques heures avant Géthsémané, le Christ avait dit à ses disciples, « Si vous êtes du monde, le monde
aime ce qui est à lui. Vous n’êtes pas du monde et je vous ai choisis hors du monde ; le monde ne vous aime
pas » (Jn 15 : 19). Un moment plus tard il dit à son père : « J’ai manifesté ton nom parmi les hommes que tu
m’as donnés en dehors du monde ; ils sont à toi, et tu me les a donnés et ils ont gardé ta Parole » (Jn 17 : 6).
« Nul ne peut servir deux maîtres », dit Jésus ; c’est impossible. Il est donc impossible d’être un enfant de
Dieu tout en étant soi-même en liaison avec le monde.

 

 

Crise d’identité
Un sens d’appartenance et d’identité est placé dans tous les coeurs humains et d’animaux (5), et beaucoup de
jeunes adventistes, enrôlés dans le monde séculier, cherchent leur identité dans les soirées mondaines, dans la
drogue, dans le sexe, dans les divertissements sans fin, dans les Eglises de Babylone, et même dans la
violence et le crime. Ils n’ont plus cette vision dont parle Mme White, « d’un peuple mis à part, séparé du
monde. Dans sa grande bonté, il l’a sorti du monde et l’a lié à lui ; il en a fait ses représentants et l’a appelé à
être ses ambassadeurs dans l’oeuvre final du salut. La plus grande richesse jamais confiée à un mortel, la
vérité la plus solennelle envoyée par Dieu par un homme leur a été confiée afin qu’il la transmette au
monde » (6).
Dieu a choisi l’Eglise adventiste du 7ème jour au dessus de tous les autres peuples sur terre pour le représenter
et pour proclamer au monde le message spécial pour la fin des temps. Jeunes adventiste, c’est votre héritage
et beaucoup d’entre vous l’ignorent ou ne s’en préoccupe pas. Cela a toujours été l’appel de Dieu à sortir du
milieu païen pour réaliser une oeuvre spéciale.

Manier l’outil
Sans hésitation Mme White disait : « Dieu a appelé son Eglise en ce jour comme il appela l’ancien Israël,
pour être sur terre l’utilisateur du puissant outil de la vérité que sont les messages des trois anges. Il l’a
séparée des Eglises apostates et du monde pour qu’elle apporte un témoignage sacré de Lui » (7). C’est en
fait, pour une large part, le manque de connaissance qui est la cause de l’apostasie qui s’introduit dans
l’Eglise au sens large et parmi les jeunes en particulier. Ce désir d’ignorance (2 Pi 3 : 5 « Ils veulent ignorer
en effet…») est largement suicidaire.

 

 

Apprendre à utiliser l’outil
Pour être gagneur d’âmes sur un Campus séculier, les jeunes adventistes doivent connaître la vérité pour
notre temps, la vérité présente. Les enseignements académiques mondains sont importants mais ils ne
peuvent pas être aussi importants que les connaissances qui sauvent. Gagner le monde en perdant une âme,

c’est certainement la plus grande folie dans l’éducation d’un jeune adventiste.….

 

 

Que tous ceux qui se réclament du nom d’adventiste du 7ème jour, se séparent du monde afin d’être une
bénédiction pour le monde. S’ils ne le font pas, ils sont alors une malédiction pour le monde.

 

 

Notes
(1) Tous les textes sont de King James Version.
(2) Ce principe s’applique avec une certitude égale au niveau spirituel.. Tandis que le salut est une oeuvre
de création (2 Co 5 : 17) accomplie par la même parole créative qui a dit : « Que la lumière soit » (2
Co 4 : 6), il s’en suit que Dieu prendra soin des personne qu’il crée spirituellement ; il prend soin de
tous ceux qui s’abandonnent.
(3) E.W. Christ’s Object lessons, 63
(4) E.W. The acts of the Apostles, 284
(5) E.W. SdT 25 nov 1880, 21
(6) E.W. Last Day Events, 45
(7) E.W. Testimonies dor the Church, Vol 5, 455.

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