L'expérience charismatique dans l'Eglise adventiste, Le présent et le futur Traduction d'un article de Georges E. Rice

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Les yeux grands ouverts
L’expérience charismatique dans l’Eglise adventiste
Le présent et le futur

Traduction d’un article de Georges E. Rice

 

 

 

 

Les expériences et les avertissements du passé

 

 

Alors que nous approchons de la fin de l’histoire de cette terre et attendons le prochain retour de Jésus, nous
voyons un intérêt croissant parmi le peuple de Dieu pour le rôle du Saint-Esprit. En parlant d’une première et
d’une dernière pluie, les écrivains bibliques nous ont donné l’assurance que le Saint-Esprit sera activement
engagé dans la phase finale des événements de l’histoire (Osée 6 : 3 / Za 10 : 1 / Ja 5 : 7). Les Adventistes du
7ème jour considèrent que les prophéties concernant la pluie de la première et celle de l’arrière saison
s’appliquent à l’histoire de l’Eglise chrétienne et à l’expérience du peuple de Dieu. Historiquement les
prophéties traitant de la pluie de la première saison trouvèrent leur accomplissement dans la puissance
donnée à la Pentecôte, puissance qui propulsa la première Eglise dans l’oeuvre missionnaire ; un plus grand
déversement de la puissance du Saint-Esprit, la pluie de l’arrière saison, accompagnera la phase finale de la
mission d’évangélisation. Le symbolisme prophétique qui dépeint le don de la pluie de l’arrière saison est vu
dans l’oeuvre de l’ange puissant d’Apocalypse 18 : 1.

Les prophéties traitant de la pluie de la première et de l’arrière saison se sont accomplies et s’accompliront
toujours dans la vie des individus. Alors que la première pluie tomba sur la semence nouvellement plantée au
Moyen-Orient, l’amenant à germer et permettant à la plante de pousser, ainsi le Saint-Esprit guide le pécheur
repentant dans l’expérience de la nouvelle vie et dans une relation grandissante avec Jésus. Alors que la
dernière pluie prépare le grain pour la moisson, ainsi l’effusion de l’Esprit juste avant le retour de Jésus
complétera l’oeuvre de la rédemption dans le coeur de ceux qui font partie du peuple de Dieu dans l’attente, ce
qui les rendra capable d’être prêts pour la rencontre sur les nuées.

Plusieurs Adventistes du 7ème jour ont formulé une demande : sera-ce des expériences extatiques et des
démonstrations libres d’émotions, témoignages du baptême du Saint-Esprit, ces expériences accompagnant le
don de la dernière pluie ? Les premières démonstrations parmi les Milléristes, qui incluaient des évanouissements,
des cris, des louanges bruyantes se manifestèrent après 1844 dans l’expérience de ceux qui
établirent l’Eglise adventiste du 7ème jour ; des documents témoignent d’au moins quatre expériences de
« parler en langues ». Est-ce que l’absence de ces expériences pourrait indiquer que l’Eglise avait grandi
jusque là en étant froide et formelle, vide de la puissance de l’Esprit ? Devons-nous prendre en considération
ces expériences vivantes de l’Eglise ?

Un excellent document peut être trouvé à Ellen White Estate qui rappelle et évalue les expériences qui se
développèrent parmi les Déjà en 1850, Ellen White avait montré l’ordre qui existait dans le ciel et parmi les anges de Dieu. Elle
voulait alors donner un avertissement au sujet des «exercices émotionnels» et avait dit qu’ils étaient «en
grand danger d’être falsifiés par Satan…par conséquent une confiance implicite ne pouvait pas être placée
dans ces exercices». Elle avait dit alors : « Le vis que nous devons tout le temps lutter pour être libres vis-àvis
des excitations non nécessaires et dangereuses pour la santé. Je vis qu’il y avait un grand danger à
délaisser la Parole de Dieu pour nous confier en ces exercices. Je vis que Dieu avait enlevé son Esprit de
notre compagnie dans plusieurs de ses exercices et de ses aspirations. Je vis le danger devant nous (11 mars
1850, Manuscript Releases, vol 5, p 226, 227).croyants au message adventiste. Ce document « l’Expérience
Charismatique dans le Début de l’Histoire Adventiste » consiste en 12 articles qui furent préparés pour la
« Review and Herald » en 1972 et 1973 par Arthur L. White, alors secrétaire de Ellen White Estate. Les
détails historiques que Arthur White rapporte n’ont pas besoin d’être repris ici. Un résumé de ces séries peut
être utile cependant pour comprendre les conseils que Mme White donne à l’Eglise en anticipation de la
venue de la dernière pluie. Nous encourageons le lecteur qui est intéressé par ces premières expériences
charismatiques à lire ces documents.Des expériences religieuses extatiques sont décrites dans les premiers écrits de James et Ellen Whiten avec
le rapport des expériences de « parler en langues » qui eurent lieu en 1847, 1848, 1849 et 1851 (Les langues
dans le début de l’histoire de l’Eglises adventiste, Review and Herald, 15 mars 1973). Arthur White résume
cette étude des « parler en langues » dans le début de notre Eglise en disant : « Il n’y a aucun enregistrement
d’un quelconque appui ou même d’une approbation de Mme White en faveur de ces expériences extatiques
avec des parler en langues inconnues bien qu’elle ait été le témoin de trois de ces quatre manifestations. Elle
montra plus tard que la pensée et les sentiments de la personne vivant cette expérience avaient une large
influence sur l’expérience vécue » (R and H 33 mars 1973).

Arthur White note aussi ceci : «Il est intéressant d’observer qu’Ellen White, avec toutes les visions qui lui furent
données pendant des années, et face à tant d’expériences, se sentit incapable de déclarer sans équivoque

que le déversement de l’Esprit de Dieu pourrait être accompagné de telles manifestations comme le parler en
langues inconnues. En fait, jamais elle ne fait un lien entre la preuve du déversement de l’Esprit, parfois
appelée le ‘Baptême du Saint-Esprit’, et une expérience extatique (Le don des langues à Porland, Maine, 5
avril 1973).

Faisant référence à l’excitation fanatique (y compris le parler en langue) d’un groupe qui annonçait le retour
de Jésus pour 1854, Mme White écrivait : « Certains d’entre eux ont ce qu’ils appellent des dons et disent
que le Seigneur les a placés dans l’église. Ils ont un langage inintelligible qu’ils appellent une langue
inconnue qui est non seulement étrangère aux hommes mais aussi au Seigneur et à tout le ciel. De tels dons
sont fabriqués par des hommes et des femmes aidés par le grand séducteur. Le fanatisme, l’excitation
malsaine, le faux parler en langues et d’autres exercices bruyants ont été considérés comme des dons envoyés
par Dieu à l’Eglise….Mais l’influence de telles rencontres n’est pas bénéfique. Quand le sentiment de bienêtre
a disparu, on se retrouve à un degré moins élevé qu’avant la réunion car ce bonheur ne vient pas de la
bonne source ». (Témoignages pour l’Eglise vol 1, p 180, 181).

Quel était le danger que le prophète vit, caché dans l’ombre, sur le sentier du peuple de Dieu ? Pourrait-il ce
faire qu’elle réalisa que Satan pourrait introduire des expériences extatiques dans nos services d’adoration,
avec l’intention de conduire le peuple loin de la Parole de Dieu, seule juge de l’expérience religieuse, pour
faire, des exercices émotionnels, le critère d’une expérience authentique ? Une chose est claire, alors que la
compréhension de Mme White s’approfondissait et que Dieu lui révélait les méthodes que Satan pourrait
employer pour contrôler les Eglises chrétiennes à la fin de la grande contre verse, ses paroles d’avertissements
devinrent encore plus claires et plus fortes tandis qu’elles éloignaient les pères de l’Eglise des
expériences extatiques et émotionnelles.

 

 

 


Avertissements au sujet des expériences présentes et futures

 

 

Les Adventistes du 7ème jour savent depuis des décades que juste avant le déversement de la dernière pluie
promise, la puissance de Satan pourrait mettre en place un mouvement tactique pour émousser l’impact de la
puissance de l’Esprit sur le monde chrétien. Ellen White prédisait : « Avant la visite finale des jugements de
Dieu sur la terre, il y aura parmi le peuple de Dieu un réveil de la piété primitive tel qu’il n’y en a pas eu
depuis les temps apostoliques. L’Esprit et la puissance de Dieu seront déversés sur ses enfants. En ce temps,
plusieurs se sépareront des églises dans lesquelles l’amour du monde a supplanté l’amour de Dieu et de sa
Parole. Plusieurs, aussi bien des pasteurs que des membres, accepteront ces grandes vérités que Dieu a décidé
de faire proclamer en ce temps pour préparer un peuple pour le retour du Seigneur. L’ennemi des âmes désire
entraver cette oeuvre ; et avant que ce temps n’arrive, il s’efforcera de l’empêcher en produisant une contre
façon. Dans les églises dans lesquelles il peut exercer son pouvoir séducteur, il fera croire que cette
bénédiction spéciale de Dieu est maintenant déversée. Il se produira des manifestations qui seront considérées
comme d’un grand intérêt religieux. Des multitudes se réjouiront des bénédictions merveilleuses qu’ils
attribueront à Dieu alors que ce sera un autre esprit qui sera à l’oeuvre. Sous un déguisement religieux, Satan
cherchera à étendre son influence sur le monde chrétien » (The Great Contreversy, p 464). Dans le Mouvement
charismatique, les Adventistes du 7ème jour on vu le témoignage de l’accomplissement partiel de cette
prophétie. Les expériences émotionnelles qui se produisent dans les services d’adoration charismatiques sont
considérés comme étant des manifestations de l’oeuvre du Saint-Esprit, gages des bénédictions de Dieu. Les
chrétiens qui sont pris dans ces exercices extatiques acceptent le sentiment de bonheur et les émotions fortes,
générés par les rencontres charismatiques, comme étant le critère de la vérité spirituelle. Si des enseignements
bibliques ne sont pas directement associés avec l’expérience charismatique et les affirmations de ceux
qui dirigent ces services charismatiques, ils sont directement mis en question et rejetés par la plupart des
chrétiens charismatiques.

Cela fait poser une question qui doit être affrontée par les Adventistes du 7ème jour aujourd’hui. Est-il possible
que cela arrive aussi dans notre Eglise ? Sur la base de notre passé historique, Mme White non seulement
croit que c’est possible, mais affirme que Satan introduira dans cette Eglise une contre façon de la pluie de
l’arrière saison dans le but soit d’empêcher qu’elle ne vienne, soit de faire que sa venue annoncée ne soit pas
reconnue et reçue. Les conseils qui vont suivre garderont le peuple de Dieu de la tentation d’accepter une
expérience charismatique en lieu et place de l’expérience authentique qui prendra place sous de déversement
de la pluie de l’arrière saison.

 

 

 

 

Enthousiasme apportant la santé

 

Nos services d’adoration ne sont pas froids et sans vie. Ellen White dit qu’ils ont quelque chose comme un
enthousiasme sain. Mais qu’est-ce qu’un enthousiasme sain ? « Seul le Saint-Esprit de Dieu peut susciter un
enthousiasme sain. Laissons Dieu agir ; que le serviteur humain marche humblement devant lui, veillant,
priant, regardant à Jésus à chaque instant, conduit et contrôlé par le précieux Esprit qui est la lumière et la vie
(Messages choisis, vol 2, p 17). Un enthousiasme sain est une sainte joie qui résulte de la contemplation des
oeuvres de Dieu. Cette joie est exprimée en louange et adoration alors que l’homme marche doucement et
avec révérence en la présence du grand Dieu, créateur et rédempteur.

 

 

 

 


L’expérience spirituelle doit être construite sur la Parole

 

Nous devons prendre garde à ce que notre expérience spirituelle soit construite sur la Parole de Dieu plutôt
que sur des expériences extatiques. De sérieux avertissements sont donnés à ceux qui cherchent une forte
émotion au travers d’une « expérience spirituelle ». La Parole de Dieu doit être la fondation solide sur
laquelle nous devons construire notre expérience. Toute autre chose se révèlera finalement comme étant une
fondation édifiée sur le sable. Noter l’accent mis sur la Parole comme étant la base de notre vie spirituelle.
« Le Seigneur désire que ses serviteurs prêchent aujourd’hui la vielle doctrine évangélique : se lamenter pour
le péché, la repentance et la confession. Nous voulons des sermons à l’ancienne mode, des coutumes à
l’ancienne mode, des pères et mères en Israël à l’ancienne mode. Il faut travailler pour le pécheur avec
persévérance, zèle et sagesse, jusqu’à ce qu’il reconnaisse qu’il est un transgresseur de la Loi de Dieu et qu’il
se repente devant Dieu et ait la foi en Jésus-Christ » (Messages choisis, vol 2, p 20).

« C’est au travers de la Parole, non pas des sentiments ni des excitations, que nous voulons avoir une
influence sur le peuple pour qu’il obéisse à la vérité. Ce n’est que sur la plateforme de la Parole de Dieu que
nous pourrons résister en toute sécurité » (Selected Messages, vol 3, p 375).

« Ils (les chrétiens de nom) se flattent eux-mêmes d’être en conformité avec la Parole de Dieu parce qu’ils se
sentent heureux ; mais quand ils sont éprouvés, quand leur expérience est testées par la Parole de Dieu, ils
refusent d’entendre la vérité, disant : ‘Je suis sanctifié’ ; et cela met fin à toute discussion. Il ne désirent pas
chercher dans les Ecritures pour savoir qu’est-ce que la vérité. Ils prouvent qu’ils sont terriblement des
propres justes. La sanctification est plus qu’un combat de sentiments. L’excitation n’est pas la sanctification.
La sanctification est une entière conformité à la volonté de notre Père qui est dans le ciel, et cette volonté
s’exprime dans sa sainte Parole. L’observation de tous les commandements de Dieu conduit à sanctification.
La Parole de Dieu, non les opinions ou les idées d’hommes, doit être notre seule guide» (idem, vol 3, p 204).

 

 

 

 

 

Le Saint-Esprit n’est pas présent dans le désordre et le bruit

 

 

L’affirmation suivante n’est pas utile simplement pour l’avertissement qu’elle donne mais elle nous instruit
de ce que nous pouvons attendre juste avant la fin du temps de grâce : «Le Seigneur m’a montré que les
choses que vous avez décrites et qui ont pris place en Indiana doivent prendre place à nouveau juste avant la
fin du temps de grâce. Toutes sortes d’imprudences seront commises. Il y aura des cris, avec tambours,
musique et danses. Les sens d’êtres rationnels seront si confus qu’ils ne pourront plus prendre les bonnes
décisions. Et c’est cela qu’on appelle l’action du Saint-Esprit ». « Le Saint-Esprit ne se révèle jamais par de
telles méthodes et dans un tel vacarme. C’est une invention de Satan visant par des moyens ingénieux à
neutraliser les vérités pour notre temps, vérités pures, sincères, élevées, anoblissantes et sanctifiantes»
(Messages choisis, vol 2, p 41).

Ellen White parlait du mouvement fanatique de ‘la chair sanctifiée’ qui parcourait les rangs des Adventistes
vivant en Indiana au début des années 1900. Les services d’adoration étaient marqués par toutes sortes de
démonstrations émotionnelles accompagnées par du bruit, des musiques saccadées provenant de toutes sortes d’instruments. Ces démonstrations étaient attribuées à l’oeuvre du Saint-Esprit.

Plusieurs fois l’Eglise reçut des paroles de mise en garde contre le fanatisme qui se révélait par des
démonstrations émotionnelles pendant l’adoration. Par exemple, en 1900, Mme White écrivait : « La vraie
religion ne demande pas de grandes manifestations corporelles… Celles-ci ne sont pas le témoignage de la
présence du Saint-Esprit de Dieu » (idem, p 29). En 1908, elle revoyait les premières expériences des
croyants adventistes et disait : « Durant ces premiers jours, quelques-uns de nos plus chers croyants furent
conduits dans le fanatisme. Je disais qu’avant la fin nous verrions d’étranges manifestations parmi ceux qui
professent être conduits par le Saint-Esprit. Il y en aurait qui considéreront ces manifestations particulières
comme étant très importantes alors qu’elles ne viennent pas de Dieu mais qu’elles sont prévues par l’ennemi
pour distraire l’esprit de plusieurs et les éloigner des enseignements de la Parole de Dieu » (idem, p 47).
Lisons encore ceci : « Nous ne pourrons pas causer un mal plus grand à l’oeuvre de Dieu en ce temps que de
permettre à un esprit fanatique de venir dans nos églises, esprit se manifestant par d’étranges méthodes qui
sont supposées être l’opération du Saint-Esprit » (idem, p 47, 48). « De terribles vagues de fanatisme se
manifesteront. Mais Dieu délivrera son peuple qui cherche sérieusement le Seigneur et se consacre à son
service » (idem, p 54).

 

 

 

La musique sera un piège


Comme se qui s’est passé avec le mouvement de la ‘chair sanctifiée’, la musique sera encore employée par
Satan pour tenter de conduire le peuple de Dieu dans une expérience qui émoussera la vraie action du Saint-
Esprit. « Ces choses qui ont marqué le passé se retrouveront dans l’avenir. Satan se servira de la musique
comme d’un piège, par la manière dont elle sera dirigée. Dieu demande à son peuple qui a devant lui la
lumière émanant de la Parole et des témoignages, de lire, de réfléchir et de prendre garde. Des instructions
claires et bien définies ont été données pour que personne ne s’y trompe. Le désir intense d’inventer quelque
chose de nouveau a pour résultat d’étranges doctrines et contribue à détruire l’influence de ceux qui
pourraient être une puissance bienfaisante s’ils retenaient jusqu’à la fin la confiance en la vérité que le
Seigneur a donnée» (idem, p 43).

Une forte augmentation des décibels n’indique pas la présence du Saint-Esprit ni ne conduit pas à une vraie
adoration. Ellen White avait eu quelques mots choisis pour une personne qui pensait que le bruit était saint.
« Chaque singularité ou particularité attire et cultive l’attention des gens et détruit le sérieux et l’impression
solennelle qui devraient être les fruits de la musique sacrée. Chaque chose étrange et excentrique dans le
chant distrait du sérieux et du sacré qui font l’ambiance du service religieux ». « Les exercices corporels
profitent peu. Tout ce qui est en liaison avec l’adoration devrait être digne, solennel et marquant. Dieu n’est
pas content quand des ministres professant être les représentants du Christ, le représentent aussi mal en
utilisant leur corps pour prendre certaines attitudes, faisant des gestes indignes, grossiers et impurs. Tout cela
amuse et aiguise la curiosité de ceux qui souhaitent voir des choses étranges, déplacées et excitantes. Ces
attitudes et gestes n’élèvent pas l’esprit et le coeur de ceux qui en sont les témoins ».

« Les mêmes choses peuvent être dites du chant. Vous prenez des attitudes indignes. Pour ce qui est du
volume, vous hurlez. Vous étouffez les voix plus musicales que la votre. Les mouvements corporels et les
voix criardes, rauques, ne permettent pas à ceux qui écoutent, sur terre et dans le ciel, d’entendre de la
musique mélodieuse. Ces chants sont imparfaits et inacceptables pour Dieu qui est parfait. Il n’y a pas parmi
les anges des exhibitions qui ressemblent à celles que j’ai parfois vues dans nos rassemblements. Une telle
musique saccadée et les gesticulations qui l’accompagnent n’ont pas leur place dans le choeur des anges.
Leurs chants n’écorchent pas les oreilles. Ils sont doux et mélodieux et leurs voix sortent sans grand effort,
j’en ai été le témoin. Il n’y a ni impureté, ni cris, ni exercices corporels » (Selected Messages, vol 3, p 333).

 

 

 


La présence de l’Esprit est calme

 

 

Comment peut-on savoir quand l’Esprit de Dieu est là et bénit nos services d’adoration ? Ellen White dit :
« Ne laissez aucune place à des exercices étranges qui éloignent d’une façon certaine la pensée de la présence
du Saint-Esprit. L’oeuvre de Dieu est toujours caractérisée par le calme et la dignité » (Messages choisis, vol
2, p 48).

« Vous devez aller vers les gens avec la Parole de Dieu ; elle est sure et solide ; et quand ils l’auront reçue, le
Saint-Esprit pourra venir ; mais, comme je l’ai affirmé plus haut, il vient toujours de manière à se
recommander aux personnes de bon jugement. Dans nos discours, nos chants et dans tous nos exercices
spirituels, nous devons manifester le calme, la dignité et la crainte pieuse qui inspirent tout véritable enfant
de Dieu » (idem, p 49).

« Quand Dieu traite avec son peuple tout est calme ; avec ceux qui se confient en lui, tout est calme et sans
prétention » (idem, p 111).

La compréhension par Mme White de l’oeuvre du Saint-Esprit parmi le peuple de Dieu lorsqu’il s’assemble
peut se résumer le mieux par l’affirmation suivante : « Les rencontres qui permettent le plus de progrès
spirituels sont celles qui se caractérisent par la solennité, dans lesquelles on cherche de tout son coeur à se
connaître soi-même et, dans une profonde humilité et avec ferveur, on cherche à apprendre de Christ »
(Témoignages pour l’Eglise, vol 1, p 181).

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