Le leadership dans la louange et l'adoration, Apprendre des erreurs du passé Traduction d'un article écrit par Brian S. Neumann et paru dans Adventists Affirm

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Les yeux grands ouverts

Le leadership dans la louange et l’adoration
Apprendre des erreurs du passé

Traduction d’un article écrit par Brian S. Neumann et paru dans Adventists Affirm

 

 

 

 

Le monde professionnel de l’industrie de la musique Rock et Pop fut ma vie et mon moyen d’exister
pendant 16 ans. Je travaillais en Afrique du sud et en Europe comme compositeur, musicien et pour un
temps eut un contrat avec la Sté Polydor Record à Hambourg, en Allemagne. Je remercie le Seigneur
de ce que, dans sa grâce, il m’arracha finalement à une situation qui m’aurait coûté non seulement ma
vie temporelle mais aussi ma vie éternelle.

Du jour où je donnais ma vie à Jésus je commençais des recherches sérieuses sur le langage de la
musique, abordant les perspectives musicologiques, physiologiques, psychologiques et bibliques. Le
problème de « la musique et de l’adoration » devint le centre de mes investigations et très vite l’objet
d’un ministère qui me conduit maintenant dans le monde entier pour partager la compréhension de ce
problème vital, compréhension centrée sur l’enseignement de la Bible.

Après plusieurs années d’approche des différents problèmes résultant de la contre verse sur « la
musique et l’adoration, j’en suis arrivé à des conclusions de base sur ces problèmes, particulièrement
du point de vue Adventiste. Je résumerai cela brièvement :

- L’adoration contemporaine, dans un environnement « amical », est devenue plus orientée vers
l’objectif de plaire aux hommes que vers celui de plaire à Dieu. Ainsi nous avons perdu le but
premier de l’adoration.

- Parce que nous voulons nous faire plaisir, nous n’avons pas envie d’interpréter correctement les
Ecritures, et de nous attacher à ce qu’elles enseignent sur le sujet de l’adoration. Une liste réduite
de textes qui se réfèrent à la danse, les tambours, les applaudissements et les « taper » et « lever des
mains » sont devenus la base de notre enseignement.

- Plusieurs ont développé une aversion remarquable envers la Bible et les écrits de Mme White qui
développent clairement et sans ambiguïté ce que Dieu attend de nous dans l’adoration que nous lui
devons.

- Dans un essai désespéré pour attirer et retenir leur jeunesse non convertie et les « sans église »,
quelques leaders de l’Eglise ont osé aller chercher et recevoir l’instruction des « citernes crevées »
de l’Egypte.

Comme résultat de ces facteurs, mentionnés ci-dessus, un nombre de plus en plus élevé de leaders ont
adoptés toutes sortes de pratiques douteuses dans les services d’adoration et dans l’évangélisation,
créant beaucoup de confusion, de division et d’égarement dans un grand nombre d’églises locales, de
camps meeting et de rassemblements de jeunes.

 

 

Le paradigme du changement de l’adoration dans le temps présent et l’apostasie qui en est la résultante
n’est pas quelque chose de nouveau. Ceci arriva depuis les premiers jours de la chute de l’homme dans
le péché ; les Ecritures nous rapportent cela, exemple après exemple. Il est étonnant qu’après six mille
ans nous n’ayons rien retenu de l’histoire. Et pourtant nous devrions apprendre de l’histoire. Mme
White nous avait avertis : « Ces choses que nous avons vues dans le passé arriveront encore dans le
futur. Satan fera de la musique un piège par la façon dont elle est exécutée. Dieu appelle son peuple qui
a la lumière dans sa Parole et dans les Témoignages, à lire et à considérer et à faire attention (Mes Ch
2, p 38).

A la lumière des conseils ci-dessus, peut-être quelques exemples de l’histoire de l’Eglise adventiste et
de la Bible peuvent nous aider à illustrer combien il est facile pour Satan de piéger les leaders qui
répètent les erreurs du passé. Nous allons commencer par examiner le but sacré de la musique.

 

 

Le but sacré de la musique

 

 

Les Adventistes du 7ème jour ont reçu d’abondants conseils de Mme White au sujet du but de la
musique d’adoration et comment déterminer ce type de musique. Elle écrivait : La musique est faite
pour servir un objectif saint, pour centrer les pensées vers ce qui est pur, noble et élevé et pour éveiller dans l’âme la dévotion et la gratitude envers Dieu
(P et P, p 594).Contrastant avec la musique du
monde dans laquelle les impulsions les plus fortes sont employées pour « exalter le moi au lieu de
glorifier Dieu,
elle conseille de rechercher, dans nos chants de louange, à approcher le plus près
possible de l’harmonie des choeurs célestes
(Idem).

Une étude des écrits de Mme White nous révèle que le modèle de musique proposé (les choeurs
célestes) c’est des sons clairs et doux, sans rudesse ni sons discordants qui offensent l’oreille, ni
chants bruyants, mais des intonations claires, une prononciation correcte et compréhensible
(Tem for
the church, vol 9, p 143, 144). Une telle musique devrait être belle, pathétique et puissante (Gospel
Workers, p 324).

Les bons chants, souligne-t-elle, sont maîtrisés et mélodieux comme la musique des oiseaux
(Evangélism p 510). Les styles dramatiques ou d’opéra (Idem), les voix rauques, perçantes sont
inappropriées (Idem, p 507, 508). Ainsi les voix de chanteurs doivent être tenues, adoucies, modulées.
Les mélodies célestes sont décrites comme étant joyeuses mais solennelles sans être des chants
mortuaires (Idem).

Mme White encourage à l’emploi de musique instrumentale ; cependant elle dit qu’il vaut mieux ne
pas employer de la musique dans un service d’adoration que d’employer une musique instrumentale
qui provoque un bruit d’asile d’aliénés, chose qui choque les sens et pervertit l’adoration.

Esprit ne se manifeste jamais par de telles méthodes, dans un bruit infernal. Il y a là une invention de
Satan visant par des moyens ingénieux à neutraliser les vérités pures, authentiques, ennoblissantes et
sanctifiantes destinées à notre temps
(Mes. Ch, vol 2, p 41). Elle insiste sur le fait que ce type de
musique est étranger au contexte de l’adoration. Les chants bruyants, avec des gestes et des attitudes
indignes et impures n’ont rien à voir avec l’adoration et l’atmosphère céleste.

 


Prophétie au sujet de la musique d’adoration adventiste

 

 

 

C’est triste, Mme White prophétise que, au lieu de copier notre musique d’adoration sur les choeurs
célestes, et cela juste avant le retour de Jésus, les leaders adventistes importeront dans l’adoration la
musique du monde. Cela se produisit dans un camp fameux, en Indiana, de son temps. Elle a écrit :

Les
choses que vous avez décrites comme se passant en Indiana sont justement celles que le Seigneur m’a
montrées et qui doivent se produire avant l’expiration du temps de grâce. Toutes sortes d’imprudence
seront commises. Il y aura des clameurs, avec tambours, musique et danses. Des êtres raisonnables en
auront les sens si confus qu’ils seront incapables de prendre de bonnes décisions. Et c’est cela qu’on
attribue à l’action du Saint-Esprit
(Mes. Ch, vol 2, p 41)

 


« Mouvement de louange et d’adoration » dans le début de l’Adventisme

 

 

Il se pourrait sans doute que, d’une façon ou d’une autre, les événements du passé se répètent et qu’un
éloignement du plan de Dieu soit expérimenté. Il est aussi certain que l’adoration non biblique et la
musique - comme expérimentés dans le mouvement « louange et adoration » à la fin du 19ème et au
début du 20ème siècle - auront un rôle à jouer dans cette résurgence.

Durant la dernière partie du 19ème siècle, un nombre croissant d’Adventistes du 7ème jour devinrent
convaincus que l’Eglise était près du déversement de la pluie de l’arrière saison. R. W. Schwarz,
l’historien adventiste qui est l’auteur de Light Bearers to the Remnant (sous-titré « Livre de l’histoire
adventiste pour les classes de collèges) - page 447- résume ces événements. Il écrit que la conviction
concernant le déversement du Saint-Esprit était étroitement liée au renouveau concernant « la
Justification par la foi » qui fit suite à la Conférence Générale de 1888 à Minneapolis. A. F. Bellenger,
un prédicateur populaire sur le circuit des camps Meeting fit croître cette attente par son sermon
puissant sur « Recevez le Saint-Esprit ».
S. S. Davis, qui fut profondément impressionné par le sermon
de Ballenger, eut des contacts avec un certain nombre de Chrétiens pentecôtistes. Il fut profondément
impressionné par leur enthousiasme, faisant remarquer à un ami, ouvrier adventiste, qu’ils avaient
« l’Esprit » ; ils ont l’Esprit, nous avons la vérité, et si nous avions l’Esprit qu’ils ont, avec la vérité
nous pourrions faire de grandes choses
(Idem).

Il est intéressant de noter comment ce mouvement se développa : (1) L’idée était inspirée par un autre
groupe chrétien (Dans ce cas l’Eglise pentecôtiste). (2) La motivation était de porter « l’Esprit » dans
l’Eglise adventiste et de promouvoir un « réveil spirituel ». (3) Cette nouvelle orientation dans
l’adoration fut activement mise en place par les leaders de l’Eglise et leurs équipes. (4) Une variété d’instruments de musique était utilisée pour « peser sur l’effet émotionnel des appels (ainsi que lever
les mains, crier, battre des mains en quête de l’onction de « l’Esprit »).

 

Ce pourrait-il que dans nos pratiques contemporaines de « louange et d’adoration » nous suivions
encore le même cheminement, répétant une histoire qui s’est souvent renouvelée dans le passé jusqu’au
temps de l’ancien Israël et même avant ?
Jetons un regard plus précis sur les événements et les avertissements donnés par Mme White
concernant ce mouvement de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle. Ces événement sont rapportés
à plusieurs reprises dans ses écrits, indiquant ainsi qu’il ne s’agissait pas que d’un problème passager.

Les choses que vous avez décrites comme se passant en Indiana sont justement celles que le Seigneur
m’a montrées et qui doivent se produire avant l’expiration du temps de grâce. Toutes sortes
d’imprudence seront commises. Il y aura des clameurs, avec tambours, musique et danses. Des êtres
raisonnables en auront les sens si confus qu’ils seront incapables de prendre de bonnes décisions. Et
c’est cela qu’on attribue à l’action du Saint-Esprit
(Mes. Ch, vol 2, p 41). Ce n’est pas négligeable que
de montrer que Mme White ne dit pas que cette prophétie est sa propre opinion. Elle dit clairement
avoir eu une révélation du Seigneur. Il est aussi clair que Dieu lui montra que cela allait se répéter à la
fin, juste avant la fin du temps de grâce. Ce que nous avons besoin de faire c’est d’essayer de
comprendre le caractère de la musique de ces démonstrations de l’Indiana. Après tout, la conception de
Mme White sur la confusion et le bruit, au travers de la musique, peut être très différente de la notre.
Comme nous l’avons déjà montré, Mme White n’était pas opposée à l’emploi d’instruments de
musique. C’était la manière dont la musique était dirigée dans le camp meeting en Indiana qui posait
problème et devrait nous concerner. Elle écrit qu’il vaudrait mieux se passer de musique dans nos
cultes d’adoration que d’employer des instruments de musique comme il m’a été montré en janvier
que cela aurait lieu dans nos congrès
(Idem). La musique défectueuse sert de catalyseur.
L’ancien S. N. Haskell décrit les instruments et la musique de cette façon : Il y avait un orgue, un
violon de basse, trois violons, deux fluttes, trois tambourins, trois cors, une grosse batterie (tambour)
et peut être d’autres instruments que je n’ai pas notés. Il y avait beaucoup d’entrain dans leur façon de
jouer, comme dans certains choeurs de l’Armée du Salut que vous avez entendus. En fait, leur effort
pour un réveil était simplement une copie des méthodes de l’Armée du Salut…
(Lettre du 25 sep 1900).
L’orchestre qui joua à ce meeting n’était pas simplement un groupe d’amateurs jouant dans une
cacophonie désorganisée ; les musiciens étaient entraînés et copiaient le style de musique de l’Armée
du Salut ; on pourrait les comparer aujourd’hui à un groupe de musiciens de l’Armée du Salut, jouant
du rock dit chrétien et on pourrait affirmer que ce que Haskell entendit était relativement retenu ou
bridé, en volume et en intensité. On pourrait imaginer ce que Haskell aurait décrit s’il avait entendu et
vu quelques-uns de nos groupes de musiciens dans nos services contemporains d’adoration, avec du
rock et des amplificateurs ! Aujourd’hui, avec les amplificateurs, nous sommes capables de dépasser
très largement le niveau sonore des ensembles de l’Armée du Salut du 19ème siècle. La question est de
savoir si, dans la musique, nous pouvons copier et dépasser les manifestations de l’Indiana. Si Mme
White décrit la musique de ce camp comme étant un vacarme, un bruit infernal, dont se sert Satan, alors, que dirait-elle de ce que nos esprits insensibilisés du 21ème siècle considèrent comme « musique
digne d’être présentée au Dieu Saint » ?

Mme White parle de musique et activités accompagnant un faux réveil à la fin des temps, et dit que les
sens d’êtres raisonnables deviendront si confus qu’ils seront incapables de prendre de bonnes
décisions.
En effet il était impossible alors d’imaginer comment cela se passerait dans le futur. On
n’aurait pas imaginé que l’Eglise adventiste puisse s’inspirer du monde séculier, spécialement après
l’expérience du camp meeting dans l’Indiana. Mais ce fut plus facile d’influencer quelques autres
dénominations protestantes pour qu’elles intègrent d’étranges coutumes d’adoration et puis, par leur
intermédiaire, de tenter les Adventistes pour qu’ils adoptent ce qui semble efficace parce que, soit
disant, est rempli de l’Esprit, dans la stratégie de l’évangélisation et de l’adoration. N’oublions pas que
ce fut l’adoration de style pentecôtiste qui impressionna S. S. Davis qui l’importa ensuite dans les
camps meeting adventistes.

Dans l’ancien d’Israël Satan compromis le peuple de Dieu en les encourageant à adopter les méthodes
d’adoration de leurs voisins païens. Que fit l’ennemi quand il ne put pas obtenir de Balaam qu’il
maudisse le peuple de Dieu ? Balaam vit que s’il (lui, un prophète de Dieu) pouvait convaincre les
Israélites que les fêtes Moabites n’étaient pas si mauvaises, alors ils pourraient être amorcés par « une
musique délicieuse » (The Spirit of Prophety, vol 1, p 326, 327). Y a-t-il une raison pour que nous

soyons immunisés contre une tactique identique aujourd’hui ?

 

 

 

Les avertissements et les leçons venant de l’ancien Israël

 

 

Des premières indications données dans les Ecritures, on peut affirmer avec certitude que Dieu donna
des instructions, posa des paramètres, pour montrer comment l’adoration que nous lui devons doit être
conduite. C’est un fait indéniable. Le compte rendu des Ecritures révèle aussi le désastre et la peine qui
résultent de la décision des hommes d’ignorer les ordres de Dieu et de suivre leurs idées et projets pour
adorer.

Dans Genèse 4 nous trouvons le récit de Caïn et Abel. Nous voyons comment le problème de
l’adoration devint le catalyseur lors du premier meurtre sur cette terre. Caïn connaissait le plan de Dieu
et ses exigences en ce qui concerne l’adoration des hommes pécheurs, mais il commença à rationaliser
les ordres divins. Après tout, n’était-il pas un cultivateur qui plantait des fruits ? Il n’était pas berger
comme son frère Abel ! Certainement, pensa-t-il, Dieu accepterait une offrande qui était plus en
rapport avec sa situation (sa culture). Ainsi quand vint le temps d’apporter l’offrande d’adoration, Caïn
apporta des produits de sa récolte. Abel, lui, apporta, selon les instructions de Dieu, un des premiers
nés de son troupeau (Ge 4 : 3, 4). Dieu montra qu’il acceptait l’offrande d’Abel mais pas celle de Caïn.
Ce dernier se mit en colère et Dieu essaya de le raisonner, pour lui donner une chance. Il dit à Caïn
que, s’il agissait bien (en conformité avec le plan de Dieu), alors son sacrifice pourrait être accepté
mais s’il persistait dans son attitude à refuser de faire la volonté de Dieu, alors le péché l’entraînerait. Il
choisit de ne pas écouter. Il interpella son frère et nous connaissons la suite de l’histoire.

L’histoire du veau d’or est un autre exemple de l’homme choisissant de faire sa propre volonté et non
celle de Dieu (Ex 32). Le résultat de cette saga fut encore un désastre. Ces deux exemples parmi tant
d’autres dans la Bible, indiquent clairement les dangers encourus quand l’homme s’écarte du plan de
Dieu.

L’un des avertissements les plus clairs donnés dans les Ecritures au sujet de l’adoration de Dieu peut
être trouvé dans Deutéronome au chapitre 12. Ici Dieu explique clairement qu’il y a une distinction
entre la façon dont les païens adorent leurs dieux et celle dont son peuple devrait l’adorer :garde-toi de
te laisser prendre au piège en les imitant, après qu’elles auront été détruites devant toi. Garde-toi de
rechercher leurs dieux et de dire : comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? Moi aussi je veux
faire de même. Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Eternel, ton Dieu, car elles servaient leurs dieux en
faisant toutes les abominations qui sont odieuses à l’Eternel et même elles brûlaient au feu leurs fils et
leurs filles en l’honneur de leurs dieux. Vous observerez et vous mettrez en pratique toutes les choses
que je vous ordonne ; vous n’y ajouterez rien et vous n’en retrancherez rien
(30 à 32).

Le point est très clair et ses applications, en principe, pour le temps présent sont aussi plus qu’apparentes.
Disons ce texte simplement : nous n’avons pas à regarder au monde qui nous entoure
(Babylone, une société néo-païenne, sécularisée, qui s’est introduite dans un grand nombre de
dénominations qui, jadis, clamaient « la Bible et la Bible seule ! », leur standard de foi). Nous n’avons
pas à nous demander « Comment adorent-ils, nous aimerions faire comme eux». Les Israélites firent
cette erreur un grand nombre de fois, Davis et ses équipes d’adoration « la chair sanctifiée » inspirées
du pentecôtisme firent la même erreur à la fin du 19ème siècle ; nous faisons de même aujourd’hui. Dieu
avait dit aux Israélites qu’ils devaient observer tout ce qu’il leur avait commandé. Ce qui concerne
l’adoration ne fut pas laissé au choix de l’individu et de ses préférences personnelles. Les principes de
l’adoration nous devons les chercher et les prendre dans les Ecritures. Ils sont le guide pour notre
louange et notre adoration aujourd’hui ; ils devraient être glanés du concept d’adoration en pratique
dans le sanctuaire céleste, lequel est une copie du plan du salut ; cette pensée est exprimée d’une façon
plus efficace quand Mme White écrit : Du sacré qui était attaché au sanctuaire terrestre, les Chrétiens
peuvent apprendre comment ils devraient considérer le lieu où le Seigneur rencontre son peuple… La
révérence que le peuple avait pour le sanctuaire où il rencontrait Dieu dans un service sacré a
largement disparu. Néanmoins Dieu lui-même avait organisé ce service, l’exaltant au dessus de tout ce
qui est de nature temporelle
(Child Guidance, p 540).

Dieu n’a pas cherché à donner à son peuple, dans le service d’adoration, le reflet du temporel ou du
terrestre. Il voulut qu’il s’élève bien au-dessus, l’amenant plus près du ciel. C’est lui qui, connaissant
l’homme dans sa condition de péché ordonna le service d’adoration, sachant que l’homme ne pouvait
pas bien comprendre la signification de « l’adoration en la présence d’un Dieu Saint ».

1 Ch 23 : 2 à 5 nous parle de la division des lévites. Au verset 5 nous lisons que 4000 lévites étaient
choisis pour être musiciens dans la maison de l’Eternel. A première vue, il peut sembler ordinaire de
faire cela, choisir les musiciens pour l’adoration ; nous le faisons aujourd’hui. Nous avons simplement
besoin d’avoir plus de leaders et de musiciens efficaces dans nos services de louange et d’adoration.
Mais ici, dans ce choix des 4000 musiciens nous trouvons une considération peu commune ; je ne fais
pas référence au grand nombre mais plus spécialement à l’origine de ces musiciens. Les 4000
musiciens choisis étaient de la tribu de Lévi, une tribu de prêtres, des hommes qui étaient
profondément engagés avec Dieu. Ce concept avait une signification qui concerne l’Israël spirituel, le
peuple de Dieu aujourd’hui, porteur d’un « sacerdoce royal », un « peuple particulier », chargé d’une
mission importante pour l’heure finale de l’histoire de ce monde, un peuple dont la conduite devrait
être de rester sans tache importée du monde qui nous entoure. Si notre musique d’adoration, en tant
qu’Israël de Dieu, n’est pas imprégnée de confiance spirituelle et d’obéissance à Dieu, alors elle est
morte, vide, quelque soit sa forme active et vibrante, en apparence. Est-il possible d’avoir tous les
signes extérieurs de réussite, même des statistiques numériques favorables, et d’être au-dedans aussi
mort qu’un tas d’os secs ? Dieu ne voit pas comme l’homme voit.

 

 

Il n’est pas suffisant que nous dirigions simplement notre musique d’adoration vers Dieu, nous voulons
aussi être sûrs que, comme les musiciens de la Bible, notre musique plait à Dieu : puisse les paroles de
ma bouche et les sentiments de mon coeur t’être acceptables
(Ps 19 : 15).

 

 


Quelques remarques finales

 

 

 

Les faux réveils sont souvent conduits par des leaders qui ont abandonné la lumière donnée par Dieu.
Ils recherchent à plaire aux gens en leur donnant, à leur demande, une adoration, adaptée à leur culture,
qui est plus centrée sur la créature que sur le créateur.

Cette génération présente est contrôlée par le désir fort de satisfaction personnelle. La passion est
devenue le standard qui contrôle la vie des contemporains (2 Ti 3 : 1 à 5). Ils parlent d’attachement à la
culture, mais s’ils trouvaient dans le présent ou le passé une chose qui ne satisfasse pas à leurs désirs,
ils la rejetteraient rapidement.

 


Note :Cet article est extrait de « Stop ! Avant qu’il ne soit trop tard » de Brian S. Neumann et est
disponible à Amazing Discoveries (Voir site Web : www.amazingdiscoveries.org ).

 

 

Traduit par Gérard Bénézech
g.benezech@gmail.com

 

 

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C
<br /> nous devons veiller et etre prét ,car le retour du christ est imminent,,,toutes les prophé"ties sont en pleine réalisation I thessaloniciens chapitre 5 en entier,,,,si tu veux que je te parle des<br /> prophéties que nous avons devant les yeux écris moi fannycros@yahoo.fr<br /> <br /> <br />
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